On peut s’interroger sur la pertinence et les raisons d'étendre aux villes et communautés voisines "l'hégémonie" de celle de Pont à Mousson.
Il paraitrait que c'est uniquement pour des raisons d’efficacité (?) et d'économie, but somme toute louable. La réduction de leur nombre baisserait le montant de la facture totale ( moins de structures distinctes ?, moins de locaux ?, moins de personnel ?, l'ensemble re-centralisé fonctionnerait mieux et cela ferait moins de dépenses...).
Nous nous pensons que cet élargissement ne va pas aller dans le sens prévu et que les économies de bouts de chandelles censées être réalisées seront vite rattrapées et dépassées par la valse des augmentations...
A commencer par exemple par le montant des indemnités des élus basé sur la "zone de chalandise" :
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Rajouter le cumul et les avantages retraite |
Il est assez aisé de calculer que le fait d'atteindre certains paliers en nombre d'habitants fait croître de manière exponentielle les indemnités mensuelles des élus pour un service censé rester le même !
petit calcul basé sur le regroupement de 8 intercommunalités de de 490 habitants composées chacune de 4 communes.
nous avons donc 8 présidents (8 X 484.69 €) et 24 vice présidents ( un par commune 24 X 188.17€) soit un total mensuel de 8393,60€
lors du regroupement le nombre d’habitants de la nouvelle collectivité intercommunale va passer la barre des 3500 ( 8 X 490 = 3920)
il n'y a plus qu'un seul président au lieu des 8 (1 X 1 568.11€) mais 31 vice présidents au lieu des 24 ( car toujours un par commune 31 X 627.24€)
soit un total mensuel de 21 012,55€ ce qui donne plus de 250 % d'augmentation, rien que pour les indemnités des élus sans changer leur nombre...
Il y a fort à craindre que la facture soit plutôt salée, surtout lors
de l’absorption de plusieurs petites communautés et villes par une plus
grosse, avec le passage de plusieurs paliers successifs...
Ensuite il est évident que la nouvelle communauté se devra de regrouper tous les fonctionnaires des communautés intégrées ( ne serait-ce que pour continuer d'assurer les tâches quotidiennes héritées de chaque ancienne communauté), sans parler des nouvelles réorganisations. Il y aura création d'une véritable structure qui devra se doter des moyens pour assurer sa propre gestion.
Faudra-t-il des locaux nouveaux ( à construire, acheter ou louer) ? Conservera-ton les anciens locaux éparpillés sur le territoire avec la difficulté du morcèlement ( frais généraux supplémentaires)? Les transferts des personnels se feront dans le cadre légal : l'ensemble des personnels
des établissements publics
de coopération
intercommunale fusionnés est
réputé relever de l'établissement public
issu de la
fusion dans les conditions
de statut et d'emploi qui sont
les siennes. Les agents conservent, s'ils y
ont intérêt, le
bénéfice du régime
indemnitaire qui leur
était applicable ainsi que,
à titre individuel, les
avantages acquis en application du troisième alinéa de l'article
111 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires
relatives à la fonction publique territoriale, (ce qui est tout à fait normal).
Nous ne voyons là que des sources de dépenses supplémentaires, pas d'économies...
Si tel est le cas, c'est une honte
RépondreSupprimerComment peut on se prétendre républicain et agir de la sorte. Il ne s'agit pas d'oublier que ces gens sont là grâce à nous.