Sur Café radical
http://radical27.blogspot.fr/2012/11/lump-nest-pas-assez-entree-dans.html
Une analyse censée et argumentée et l'article reproduit in extenso (façon Xavier Bertelle) par un joli copié/collé, qui selon toujours le même Bertelle Xavier fait de nous la passerelle du PRG, celui de l'Eure mais pas celui de Pont à Mousson, celui des leurres (ouf !!). Car aprés avoir été celle du FN, nous voici encartés au PRG.
Comme Jean-François Moutet il semblerait que nous sommes devenus des girouettes de la pensée unique voire inique.
L'Ump n'est pas assez entrée dans l'histoire !
Un peu d'histoire, pour commencer ... précisément parce que Sarkozy a réussi à détruire le magnifique cadeau que Jacques Chirac avait à la droite en 2002, la doter d'un parti unique, prépondérant, rassemblant la droite et le centre de l'échiquier politique français et plaçant la gauche française sur la défensive.
Car que vient de couronner la victoire à l'arraché de Copé sur Fillon si ce n'est d'ouvrir la voie dans le camp des conservateurs à tous ceux qui se trouvent à sa droite et à tous ceux qui se trouvent à sa gauche. On me dira : à la droite de Jean-François Copé, il n'y a plus grand monde. C'est vrai. Il n'y a que le Front National, mais ça fait quand même 20 % de l'électorat, un électorat stable, en dépit des efforts de Sarkozy et de Copé pour le séduire.
Parce que Sarko, en avançant dans le cadre d'une politique droitière et populiste, s'est coupé non seulement de son électorat (enfin, ça pourrait être pire, malheureusement ... disons que le résultat électoral de Sarkozy n'était pas si catastrophique que ça), mais surtout de ses cadres même si le phénomène est assez long à se manifester.
Bien entendu, mettez-vous à la place de personnages comme Juppé, Fillon, et autres politiques proches du rang d'hommes d'Etat lorsqu'ils supportent de passer derrière Nadine Morano, Frédéric Lefebvre ou Rachida Dati !
Enfin, passons... Non seulement donc, la tactique de Sarkozy a été vaine parce qu'au lieu d'endiguer le Front National, elle a juste réussi à le légitimer et le renforcer... mais en plus, elle a affaibli son propre camp au point que ce qui justifiait que la majorité des centristes restaient à l'UMP commencent à regarder du coté du rassemblement de Borloo, dans la mesure où leur parti n'est plus en mesure de rassembler.
Ainsi donc, Sarkozy refusant l'existence d'un centre droit en dépit de l'acharnement de Bayrou, et situant l'extrême droite comme étant le problème de la société française, a laissé se développer l'existence d'un centre auquel tout dans l'histoire récente semble donner raison.
Ainsi le refus de se présenter à l'élection présidentielle conforte complètement la tactique de Jean-Louis Borloo qui rend intenable la situation de Jean-François Copé qui doit maintenant au delà des luttes internes à l'Ump, trouver une ligne politique qui lui permette de parler à tous, alors même que ceux qui pourraient l'y aider, ne sont pas là pour le soutenir.
La droite n'est pas morte, le centre non plus, l'extrême droite encore moins et la gauche aurait tort de se réjouir de la situation. Nous risquons toutes les démagogies frontistes, mélanchonistes, vertes et gauchistes... tant que les forces structurantes de la politique ne seront pas à même de s'imposer.
L'atomisation de la réponse politique aux angoisses de la société française ne va pas dans le sens d'une rationalisation, de la définition d'un projet collectif sans cesse sapé par des revendications particulières.
A suivre ...
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