Les faussaires

Menteurs et Faussaires  gangrènent le quotidien de notre démocratie

La France est le  pays de la  liberté mais, sur le papier car dans ce domaine, l'autocensure, la protection des puissants au mépris du public fonctionnent assez bien. Publier des écrits pour y  dénoncer les pratiques dogmatiques d'une petite minorité et mettre en lumière  certaines figures du monde politique français serait-il aussi difficile que de publier un livre critique vis-à-vis Zine  El  Abidine Ben Ali en Tunisie avant la révolution tunisienne ? Aurait-on besoin de l'aval d'un quelconque Polit Buro ?

Il y a des personnages  qu’il ne faut pas mettre en cause, car ils ont des moyens de rétorsion, des relations. Nous verrons par la suite  si les réseaux sociaux, si la mobilisation du " peuple d'en bas"  de cette masse de plus en plus critique, arrivera à être plus forte que "l'entre-soi" du petit monde politico-médiatique.  

 

La vérité (qui les chagrine)  démontre les multiples aspects des mensonges, contre-vérités, voire même affabulations, qui nous sont servies chaque jour sans pour autant voir le statut de leurs auteurs remis en cause ou leur présence dans les médias contestée. Je ne parle pas d'erreurs, ces erreurs que tout le monde peut  commettre, quoi que certains en véritables professionnels patentés en abusent trop régulièrement, mais bien de mensonges tout à fait volontaires, voire calculés et réfléchis, dans le but  de duper, de tromper, d'abuser, de mystifier, l'ensemble de la population.  

Pour certains, vérités et mensonges se valent. Il n’y a aucune  différence. Il serait bon par ailleurs de savoir pourquoi, mais ce sera l'objet plus tard d'une autre réflexion. Ces "experts", ces "faux intellos" dont la mission serait d’éclairer le public, de leur faciliter l'appréhension du sujet, font sommes toutes le contraire, car   en réalité ils le bernent, ils le leurrent, ils le  trompent. J'appelle cela de l'escroquerie politico-intellectuelle.

C’est cette joviale connivence cette complicité qui suscite la franche coupure entre la population,  le public au sens étymologique du terme, population qui n’est plus dupe, fini l'époque des moutons de Panurge ! Le peuple  se méfie de plus en plus de ces fausses élites, il s'oppose et se révolte comme ce fut le cas en 1789 contre les prérogatives et privilèges royaux, cléricaux et nobiliaires. Cette défiance récente   peut expliquer en partie  les dérives démocratiques que sont l'abstention et l'écoute attentive de plus en plus grandissante du chant des sirènes des extrémistes de tous poils.