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G. Flaubert

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Times

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mercredi 30 novembre 2011

Aprés le côté pile... le côté face



Sur la question qui me chagrine




Pourquoi des maires déclinent l’invitation de Sarkozy ?

Association des Maires de France

La moitié des 40 maires du comité directeur de l'Association des Maires de France, invités par Nicolas Sarkozy ce mercredi soir à l'Elysée, ont décliné l'invitation. A la veille de leur congrès Porte de Versailles à Paris, se sentant « méprisés », ils dénoncent «une manœuvre» du Président...




Ils n'ont pas été manger à l'Élysée . La moitié des 40 maires invités par Nicolas Sarkozy, mercredi soir, ont décliné l'invitation, selon l'une des responsables du comité directeur de l'Association des Maires de France (AMF). Ces 40 maires composent le comité directeur de l'AMF. Ce sont des représentants de tous les départements.


Pourquoi ont ils décliné l'invitation ? Parce qu'ils la vivent comme un mépris. Ils ne comprennent pas pourquoi le Président ne vient pas voir directement mercredi les 36.000 maires, au congrès prévu Porte de Versailles, à deux pas de l'Elysée, et qu'il préfère recevoir discrètement un petit comité.

« Sarkozy n’ose pas venir les affronter »
 
Françoise Cartron, maire socialiste d'Artigue-près-Bordeaux (Gironde), membre du comité directeur de l'AMF et sénatrice, a refusé l'invitation du Président. Elle aurait préféré qu'il se déplace lui-même devant tous les maires : « Le congrès des maires se situerait à l’autre bout de la France, j’arriverais peut-être à comprendre, mais là on est à peine à 10 minutes du Palais de l’Elysée, donc ça ne va pas lui perturber son emploi du temps. Les maires se sentent méprisés. On les a montrés comme étant trop nombreux, trop dépensiers, incompétents… alors que la majorité des maires sont pratiquement des bénévoles, dévoués à leur commune, à leur territoire, et ils ressentent ça comme une insulte. Nicolas Sarkozy sait qu’il y a ce divorce-là, et il n’ose pas venir les affronter, parce que je crois qu’il ne les comprend pas ; c’est ça qui est terrible ».

« Cette invitation est une manœuvre, une drague épouvantable »
 
Autre explication : cette invitation se tient entre les 2 tours de l'élection du président du congrès de l'AMF (1er tour mercredi et 2e tour jeudi). Les maires craignent une manipulation du président pour influencer le vote, à quelques mois de l'élection présidentielle. C’est le cas de Jean-Marie Darmian, maire (PS) de Créon (Gironde) et membre du comité directeur de l'AMF, qui va aussi décliner l'invitation : « Cette invitation est une manœuvre destinée à faire des annonces le mercredi soir, alors que le contexte sera peut-être très tendu pour l’élection du président de l’AMF. Ça va être une drague épouvantable. Ça veut dire que le maire devient un enjeu important dans le paysage politique, alors qu’il y a 4 mois on lui cassait du sucre sur le dos en supprimant les intercommunalités, en regroupant les syndicats, en parlant des indemnités, de leur goût pour les honneurs, etc. »


En effet, les relations entre les maires et Nicolas Sarkozy n'ont fait que se dégrader ces dernières années. En 2009, le président avait annulé sa visite au congrès au dernier moment – Fillon était finalement venu. Et les maires l'avaient pris comme un abandon, un mépris. L'année dernière, il était venu mais l'escadron de sécurité était tellement important que seule la moitié des maires avaient pu assister au discours. Ils l'avaient très mal vécu.

infos amf et rmc


Il faut dire que cette année encore les sujets de grogne sont légion. La poursuite des réformes (territoriale, intercommunalité, taxe professionnelle) et la pression financière qui s'accroît en raison de la crise et des plans de rigueur alimentent le mécontentement des maires. Outre l'école et l'attractivité du territoire, les deux sujets forts seront l'intercommunalité et les difficultés de financement.


Sur l'achèvement de la carte de l'intercommunalité (qui couvre déjà 95,5% du territoire), prévu par la réforme territoriale de 2010, les élus ont obtenu en octobre un délai pour élaborer dans la concertation des schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI). Ce qui évitera aux préfets zélés d'imposer aux élus qui n'ont pu se mettre d'accord avant le 31 décembre 2011 des regroupements "XXL" et des rationalisations forcées, mal vécues par les petites communes. Mais les élus veulent aller plus loin.


Le Sénat a voté, le 4 novembre, la proposition de loi Sueur qui assouplit la réforme. Elle rejoint, en allant plus loin, le texte déposé à l'Assemblée par le président sortant de l'AMF, Jacques Pélissard. Selon le député UMP, les deux textes pourraient bientôt ne plus en faire qu'un. Mais François Fillon s'est déjà dit opposé à toute modification législative...


En matière de financement, l'avenir est plus qu'incertain. La déconfiture de Dexia conduit au projet d'une nouvelle structure qui semble convenir aux élus. Les difficultés d'accès au crédit ont amené le gouvernement à débloquer 3 milliards d'euros, via la Caisse des dépôts, pour permettre aux collectivités de boucler l'année. Mais cela ne règle rien pour la suite. La future Agence de financement des collectivités locales ne verra le jour que fin 2012, alors que dans le cadre du premier plan de rigueur, les collectivités devront fournir un effort de 200 millions d'euros d'économies.


Quant au dispositif de redistribution financière entre communes riches et pauvres ("péréquation horizontale") qui doit entrer en vigueur en 2012 à hauteur de 250 millions d'euros, il est loin de faire consensus. Mauvais signe ? En 2010, la part des collectivités locales dans les investissements publics est passée de 71% à 63%.




Voici donc ci dessus une toute autre version que celle servie sur son blog  par l'incompétent notoire de Pont à Mousson Henry Lemoine.
Après le coté pile,  le coté face,  on ne peut que constater qu'il ne va pas dans le même sens à tout le moins,  que  ce qui a été écrit par Henry Lemoine sur son blog...   Une erreur d'analyse, d'interprétation, une confusion ou simplement une partialité indécrottable ?
Remarquez que là encore Henry Lemoine a fait des économies de frais de bouche car  il a pu  (bien) dîner au frais des contribuables français.

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