VERITE

"Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent." André Gide

"Il ne faut pas dire toute la vérité, mais il ne faut dire que la vérité." Jules Renard

"La vérité est le soleil des intelligences." Luc de Clapiers

"Je me sens parfaitement honnête homme, c'est-à-dire dévoué, capable de grands sacrifices, capable de bien aimer et de bien haïr les basses ruses, les tromperies."

La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle.

G. Flaubert

"Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité." Charles De Gaulle (Mémoires)

Times

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vendredi 18 novembre 2011

Salades, Incompétence et Mauvaise foi

Henry Lemoine, monsieur 24 % des électeurs, le "maire" l'illusionniste  à temps partiel de la ville  nous montre encore une fois les limites de son incompétence et l'étendue quasi sans limite de sa mauvaise foi sur le dossier Sute.

Incompétence historique

Lorsqu'il a fait l'acquisition de ces friches industrielles en 2003 pour le compte de  la commune pourquoi ce monsieur ayant ( selon lui) le sens des responsabilités n'a semble-t-il pas fait faire une étude ou à tout le moins une enquête sur l'état de pollution des sous-sols du site ? 

Henry Lemoine, qui se targue de "réfléchir et d'agir" ( vous avez le petit périodique politicien farci à plus de 75 % aux mensonges), Henry Lemoine donc a selon nous acheté sans réfléchir mais dans quel but ?

Ce si bon gestionnaire des deniers publics ( toujours selon lui) était en place depuis 1995 et fut réélu en  2001, et donc Henry Lemoine ne pouvait pas ignorer que ce genre de friches et plus certainement  leurs  sous-sols risquaient de recéler  bien des surprises et pas toutes agréables.

Comme la  société Sute exerce encore en 2011  une activité industrielle sur la ban communal, il aurait été facile à Henry Lemoine de s'informer et de demander officiellement aux dirigeants et aux membres les plus anciens du personnel quelle pouvait être la nature des "résidus" d'activité susceptibles d'être encore présents dans ce sous-sol. Le sens des responsabilités d'Henry Lemoine n'a pas même débouché sur une toute petite question, une petite interrogation. 

Lorsque l'on projette d'acheter un terrain faisant partie de la catégorie des espaces industriels dégradés, à moins d'être un incompétent irresponsable, il nous semble logique et normal de s'entourer de la plus élémentaire des précautions, de bien prendre un maximum de garanties vis à vis de l'état du bien à acquérir et du vendeur.

Henry Lemoine constate béatement en 2004 que le sous sol est pollué aux hydrocarbures. C'est avant de faire l'achat qu'il eut été souhaitable de pouvoir faire ce constat pour ne pas réaliser cet achat ou à tout le moins déduire du prix le coût de sa dépollution.

Henry Lemoine attend encore 2006 pour lancer les démarches administratives à l'encontre du pollueur.  Pourquoi cette attente supplémentaire de 2 années ? Lui qui est si prompt, à poursuivre par exemple  un jeune commerçant courageux pour une sombre histoire d'autorisation de terrasse (alors que d'autres font n'importe quoi sur les trottoirs et se les accaparent en toute impunité), et à promulguer un arrêté d'interdiction sans motif réel et véritable sur un équipement festif offert gracieusement aux mussipontains ? Ne serait-ce pas pour que la prescription trentenaire puisse être arguée par le pollueur ? Recours contentieux qui fut validé par le Tribunal Administratif  en 2008 et  confirmé par la Cour d'Appel de Nancy en 2009, ce qui permet au  pollueur responsable de ne pas mettre la main au porte-feuille contrairement aux contribuables qui eux vont casquer 1 300 000 €.
Le chantier de dépollution sera lancé en 2013 soit 10 ans après l'achat inconsidéré d'Henry Lemoine.


Mauvaise foi sur la réunion tenue"secrète" comme le rapport

Il est plus qu'évident,  ou alors le hasard fait bien les choses,  il est évident, semble-t-il, qu'Henry Lemoine  n'ait fait que le mini mini minimum de publicité voire pas de publicité du tout autour de la date de cette réunion ! 
En effet Henry Lemoine avait bien promis la tenue d'une réunion publique, mais contraint et forcé, poussé par la création  de l'association Bien Vivre à Saint Martin, la mise en ligne en 2011 de leur site, par  leurs nombreuses actions de communication (de suite dénigrées et ridiculisées par Henry Lemoine et ses courtisans) comme l'affaire du pommier planté puis mystérieusement vandalisé, puis celle  du rapport préfectoral tenu secret en mairie, par le directeur de cabinet Steckmann. 

Si Henry Lemoine avait annoncé officiellement cette réunion publique par courriers personnalisés, par voie de presse, par mails, en clair comme toute réunion publique sur un sujet aussi grave et important se devrait de l'être,  il y aurait eu dans l'auditoire beaucoup de détracteurs et d'opposants à sa politique municipale en lieu et place de cette majorité de "courtisans" serviles.   Il valait mieux pour l'image personnelle et la tranquillité d'Henry Lemoine que seul un minimum de personnes connaisse les dates et heures de cette réunion.
C'est bien pour cette raison que  ni la presse locale, ni les élus d'opposition, ni les relais d'opinion,  ni les habitants de Saint Martin pourtant majoritairement concernés ( sauf quelques uns* qui furent triés sur le volet et sélectionnés sur je ne sais quels critères), n'ont été officiellement, en temps et heures, invités, conviés, à cette "mascarade" où comme par hasard on retrouve Jean François Moutet ce soir là semble-t-il en charge du "sévice" d'ordre, Jean Luc Bragard, Marco Cavazzanna, Pierre Blanchard, Thierry Lapointe,  madame Bodor, 

* ci dessous le courrier d'Henry Lemoine annonçant la réunion, daté du 10 novembre 2011 (par hasard juste avant le pont du 11 novembre) mais semble-t-il mis seulement au courrier le 14 après ce long week-end, sur les six jours de délais il y en a quatre de passés…

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