VERITE

"Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent." André Gide

"Il ne faut pas dire toute la vérité, mais il ne faut dire que la vérité." Jules Renard

"La vérité est le soleil des intelligences." Luc de Clapiers

"Je me sens parfaitement honnête homme, c'est-à-dire dévoué, capable de grands sacrifices, capable de bien aimer et de bien haïr les basses ruses, les tromperies."

La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle.

G. Flaubert

"Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité." Charles De Gaulle (Mémoires)

Times

Bonjour et Bienvenue La Vérité Mussipontaine vous salue bien

mercredi 7 mars 2012

Omission ou plagiat ?

Sur son site :

Xavier Bertelle, le candidat du PRG à la députation dans la VIème (on se croirait aux courses) s’inquiète :

Mardi 6 mars 2012

Au moment où s’achève le quinquennat, le financement des investissements des collectivités territoriales apparaît des plus aléatoires, alors qu’il constitue un enjeu majeur des années à venir pour la croissance de notre pays. Le gouvernement s’apprête en effet à laisser trois « bombes à retardement » à son successeur.



La première est la plus visible, c’est le besoin de 22 milliards d’euros de crédits demandés annuellement par les collectivités territoriales et les hôpitaux. Les réticences des banques privées, qui se retirent de ce marché, et l’effondrement de DEXIA ne sont pas compensées actuellement par les mesures annoncées. L’agence de financement voulue par les collectivités est sans cesse retardée et ne sera opérationnelle qu’en 2013. Il est urgent de solliciter la Caisse des Dépôts à hauteur de 5 milliards. Même dans cette hypothèse, pas encore acquise, il manquera encore 4 milliards d’euros en 2012, soit quasiment 20 % de la demande. Le nouveau gouvernement devra les trouver en urgence, au moment même où il se mettra en place…



La deuxième concerne la restructuration de DEXIA. Entre 2002 et fin 2008, l’Etat a laissé dériver cette banque, malgré sa position majeure dans le financement des collectivités et sa dimension « systémique », vers un modèle invraisemblable, hautement risqué et clairement spéculatif dans plusieurs de ses activités. Le bilan est édifiant : après avoir bénéficié de 6 milliards d’euros pour une recapitalisation manquée en 2008, la banque vient d’annoncer 12 milliards de pertes en 2011. Et ce n’est pas terminé : sa filiale DEXMA dans laquelle l’Etat vient de prendre 31,5 % du capital, porte des risques de pertes de plusieurs milliards € … Le coût global de la restructuration de DEXIA pèsera encore lourdement sur les années à venir.




La troisième est le déni, constant depuis près de 4 ans, de la présence de 19 milliards € d’emprunts toxiques dans les comptes de 500 collectivités et hôpitaux. Progressivement, l’explosion des taux d’intérêt va affecter les villes et départements concernés. Plus le temps passe, plus l’attentisme du gouvernement devient dangereux pour les collectivités mais aussi pour notre pays : faudra-t-il voir exploser les contentieux, les investissements se réduire à nouveau, pour que le gouvernement mette autour d’une table les acteurs concernés pour faire face sur plusieurs années, aux 15 milliards € que va sans doute coûter cette affaire ?




L’idéologie de la «dérèglementation à tout crin» n’est sans doute pas pour rien dans cette situation particulièrement grave, mais la responsabilité politique des gouvernements successifs ne peut être niée. Il s’agit maintenant réagir rapidement pour éviter une réduction significative de l’investissement des collectivités territoriales en 2012 et 2013, au détriment de la croissance indispensable pour lutter contre les déficits publics.



Monsieur Bertelle "s'inquiète au travers de son article", (si tant est qu'il soit l'auteur de ces quelques lignes car à notre connaissance il semblerait que ce soit  Maurice Vincent, sénateur-maire PS de Saint-Etienne qui l'ait produit,  Finances locales : les trois bombes à retardement de N. Sarkozy à voir sur : http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/categorie/slug/tribune), Bertelle s'inquiète donc de la dérive au sujet des finances locales  du fait que certaines d'entre-elles ont souscrit des emprunts toxiques !

Notre apprenti parlementaire dans sa hâte de bien faire n'aurait-il pas oublié de citer ses sources ? A moins qu'il ne comptât donner l'illusion en matière économique sur ses talents d'analyste ?

Ne serait-il pas en train de se faire du cinéma ?
Fermons la parenthèse de la rigolade pour nous concentrer sur l'essentiel, les communes et hôpitaux ayant souscrit des emprunts toxiques et l'insouciance de certains des ces "gestionnaires" en la matière est surprenante comme par exemple celle d'Henry Lemoine aussi bien en tant que maire  (à mi temps mais pas pour ses indemnités) que président de l'hôpital.
Non seulement Henry Lemoine gaspille l'argent des contribuables dans des projets tout à fait discutables, mais en plus il joue avec celui-ci en empruntant en toute insouciance avec une grande légèreté.

COMMUNE DE PONT A MOUSSON

Nom de l'emprunt

EURIBOR B - D

Type d'emprunt
Structure complexe d'options sur taux d'intérêt
Date de début
6/30/2005
Date de fin
7/1/2020
Montant
742 000 €
Surcoûts
10 000 €
Ratio surcoûts/montant
1.35 %
Banque de contrepartie
DEXIA BANK BELGIUM

CENTRE  HOSPITALIER  DE  PONT-A-MOUSSON

Henry Lemoine

Président  du conseil d'établissement


Nom de l'emprunt
TOFIX DIGICMS
Type d'emprunt
Structure complexe d'options sur écart de taux CMS
Date de début
7/1/2008
Date de fin
7/3/2028
Montant
2 850 000 €
Surcoûts
226 000 €
Ratio surcoûts/montant
7.93 %
Banque de contrepartie
GOLDMAN SACHS

En effet cet incompétent notoire, spécialiste du DOB copié/collé d'une année sur l'autre, se serait fourvoyé dans une aventure hasardeuse pour les deniers publics les emprunts toxiques, (qui n'est hélas, pour les contribuables mussipontains, pas la seule) . 

Il est assez "drôle" qu'un fidèle supporter de l'UMP Henry Lemoine comme Xavier Bertelle utilise contre l'UMP et donc Henry Lemoine les articles et les écrits de membres du parti socialiste, (alors qu'il critique sans réserve à longueur de page, lorsque ce n'est pas manu militari, les élus socialistes de Pont à Mousson qui s'élèvent justement contre les pratiques douteuses et la gestion catastrophique de l'UMP Henry Lemoine !)

Etonnant  n'est-il pas ? 
Mais en politique ce même Bertelle déclarait il n'y a pas si longtemps qu'en politique il n'y a pas de morale,
alors pour cette fois nous sommes bien d'accord avec lui et sur ce sujet, l'absence de morale nous lui donnons raison.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire