Il
était une fois...
Attention un conte peut en cacher un autre !
Une
brève de campagne façon conte pour enfants
Il était une foi un homme, moyen, sans aucune particularité exceptionnelle ni au plan physique ni au plan
intellectuel, un homme donc ordinaire, avec une vie ordinaire, mais qui rêvait d'avoir une destinée hors du
commun d'être un jour riche célèbre, reconnu, voire adulé. Il souhaitait faire
du (son) cinéma cela devenait même une obsession à la limite de la mégalomanie et de
la paranoïa !
Un peu comme dan ce film célèbre
Il
rencontra lors d'une soirée bien arrosée, comme d'habitude, un groupe de personnes avec qui il se
lia d'amitié. Rentrant assez tardivement, où
mieux tôt le matin, il fit une embardée sur la route, pour éviter un arbre qui traversait sans prévenir, et se retrouva dans le
fossé. Indemne il rentra alors à pied abandonnant son moyen de transport cassé pour aller chez sa maman.
Oui car après plusieurs
déboires professionnels remarquables où il pensait briller tel un astre, comme un responsable de société putatif, (qu'il pensait être), il habitait à nouveau chez sa maman. Lors de sa longue randonnée nocturne pédestre
et obligatoire, il trouva un objet, un vieux miroir de bonne taille, qui gisait
là, comme lui dans le caniveau où, semble-t-il, il avait chu ! Il emporta malgré tout l'encombrant objet sans savoir pour le moment qu'elle en serait son utilité.
En
rangeant sa découverte dans la chambre plusieurs heures plus tard, notre personnage, appelons le Xavier pour plus de commodité, Xavier donc, eut une drôle de surprise.
L'objet se mit à lui parler : "Je suis Moutoir le radical, miroir magique de profession, humaniste, solidaire, et tolérant. Xavier que veux tu de
moi ?"
Sans voix (c'était déjà un mauvais signe comme nous le verrons par la suite), bouche bée, Xavier affolé, sort en courant de la chambre, abandonnant tout sur place.
Moutoir le radical, humaniste, etc, etc, s'époumonait en moult "Reviens Xavier reviens",
rien n'y fit.
Xavier calma sa peur
en descendant boire plusieurs chopines dans la cuisine. Puis un peu plus tard, (environ deux bonnes heures) prenant son courage à
quatre mains (deux ne suffisant pas, car elles étaient occupées à cramponner la rampe), il revint lentement vers la chambre où le miroir
continuait à l'interpeller :
"Reviens Xavier, reviens, je vais faire ce que tu veux…"
Xavier dressa l'oreille et s'adressa alors au miroir timidement
d'abord "Qui es tu ? Que me veux tu ? Si c'est de l'argent j'en ai pas les huissiers sont passés ! Comment connais-tu mon nom ? " Puis avec assurance ensuite "Tu vas faire quelque chose pour moi, gratuitement ?
Moutoir le radical dit à Xavier "tu
veux être célèbre, tu vas être servi ! Voilà écoute moi, j'ai ce qu'il te faut ! Je suis le chef d'un grand parti et nous allons d'adouber candidat !"
Ci dessous les péripéties en image :
Avant
le 10 juin 2012
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Nous avons censuré la réponse d'étonnement de Xavier : M.... alors ! |
Cela dura plusieurs semaines voire plusieurs mois. Dans la campagne ainsi, il tint discours et moult débats devant certain auditoire. En carriole à son effigie il battait désormais sa compagne, pardon la campagne !
Pour lui le jour de boire, pardon de ce lapsus, le jour de gloire était arrivé !!! Comme dans la fable de la Fontaine, mon bon Xavier faisait la roue, devant qui voulait le contempler...
Tous les soirs (tôt le matin) il demandait sans cesse à Moutoir le radical de lui dire qui serait élu et à chaque fois il avait toujours et toujours la même réponse !
Mais le
10 juin 20h00 et quelques minutes ce fut pour notre pauvre Xavier le dur retour dans le monde de la réalité la
plus concrète…
Devant son score de misère, il n'obtint en effet que quelques maigres voix, quelle déconfiture, quelle volée, quelle claque. Xavier était tout dépité et fort marri. Il rentra prestement chez sa maman pour demander à Moutoir le radical quelques radicales explications.
Très très vite le ton monta, (salaud, ordure, pourri, etc,) et
la colère (un poil justifiée) du Xavier Berné se passa sur Moutoir le radical.
Malheur de malheur car sans le savoir notre pauvre Xavier, en brisant radicalement Moutoir le radical, avait attiré sur lui, en plus de son "inélection", sa malédiction ! Il fut victime d'un sortilège lancé par Moutoir le radical devenu franchement un peu Moutoir le mesquin.
Bientôt Xavier fut obligé de se débattre devant archers et tribunaux, de se justifier de ses frasques d'ex-futur dépité et de nombreuses autres affaires mises en sommeil.
Cruel retour dans le monde du réel pour notre pauvre Xavier le Berné !
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Xavier, eh monsieur le dépité ce soir on couche au poste ! mdr |
Ce qui fit bien rire tous ses "collègues" de Paule en ploie qu'il snobait depuis quelques temps, du haut de sa carriole bariolée.
Moralité
ne jamais croire aux "comptes défaits", et méditons, ensemble dynamiquement ce dicton un peu gaulois, un peu grivois, mais oh combien réaliste :
"Il ne faut jamais vouloir péter plus haut qu'on a le cul"
car
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