Selon les chiffres publiés sur le site qui s'était endormi depuis plus d'un mois (du 13 mai au 14 juin) :
http://www.jean-francois-moutet.com/ :
Une bonne partie des candidats du PRG s'est pris une belle taule à l'image de celle de Xavier Bertelle.
Ils ont du mal à passer la barre des 2 % !
Voici la liste des heureux gagnants :
30- Gard
- 6è circonscription – Valérie PEZET – candidat(e)
PRG – 1,18% – soit 521 voix
34 – Hérault
- 6è circonscription – Florence BRUTUS –
candidat(e) PRG – 1,18% – soit 593 voix
- 8è circonscription – Philippe THINES –
candidat(e) PRG – 1,32% – soit 616 voix
37- Indre et Loire
- 2è circonscription – Gérard GUERTIN – candidat(e)
PRG – 0,84% – soit 425 voix
54- Meurthe et Moselle
- 2è circonscription – Philippe GIUMMELLY –
candidat(e) PRG – 0,61% – soit 247 voix
- 6è circonscription – Xavier BERTELLE –
candidat(e) PRG – 1,41% – soit 653 voix
57- Moselle
- 8è circonscription – Salah HAÏDAS – candidat(e)
PRG – 0,94% – soit 391 voix
62- Pas de Calais
- 7è circonscription – Charles FRANCOIS –
candidat(e) PRG – 1,13% – soit 532 voix
76- Seine Maritime
- 2è circonscription – Chantal MENARD – candidat(e)
PRG – 0,82% – soit 449 voix
77- Seine et Marne
- 3è circonscription – Yannick GUILLO – candidat(e)
PRG – 0,91% – soit 386 voix
- 8è circonscription – Jean CALVET – candidat(e)
PRG – 1,83% – soit 804 voix
90- Territoire de Belfort
- 1è circonscription – Saïd MEFTAH-EL-KHAIR –
candidat(e) PRG – 1,04% – soit 293 voix
- 2è circonscription – Gabrielle DOMIN –
candidat(e) PRG – 0% – soit 0 voix
92- Hauts-de-Seine
- 4è circonscription – Meenuka
VINAYAGAMOORTHY" – candidat(e) PRG – 0,52% – soit 198 voix
- 9è circonscription – Christian BOUCHET –
candidat(e) PRG – 0,45% – soit 162 voix
Français établis hors de France
- 1 è circonscription – Stéphanie BOWRING –
candidat(e) PRG – 1,04% – soit 328 voix
- 2è circonscription – Thérèse MARIANNE-PEPIN –
candidat(e) PRG – 1,03% – soit 119 voix
- 3è circonscription – Ezella SAHRAOUI –
candidat(e) PRG – 0,37% – soit 67 voix
- 4è circonscription – Nadia BOURAHLA – candidat(e)
PRG – 0,78% – soit 181 voix
- 5è circonscription – Muriel GUENOUX – candidat(e)
PRG – 0,78% – soit 124 voix
- 6è circonscription – Laïla BARKI – candidat(e)
PRG – 0,49% – soit 113 voix
- 7è circonscription – Sylvie OLYMPE-MOREAU –
candidat(e) PRG – 0,84% – soit 176 voix
- 8è circonscription – Corinne ROUFFI – candidat(e)
PRG – 0,75% – soit 108 voix
- 9è circonscription – Aïcha GUENDOUZE-OYONO –
candidat(e) PRG – 1,15% – soit 194 voix
- 10è circonscription – Saliha AYADI – candidat(e)
PRG – 0,84% – soit 177 voix
Cela pourrait être risible, si cela ne coutait pas de l'argent aux contribuables...
A voir sur :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/06/1370203-combien-rapporte-une-candidature-aux-legislatives.html
En moyenne, chaque circonscription accueille 10 candidats. Le record
est établi dans la 8e circonscription de Paris, avec pas moins de 23
candidatures.
L'abondance des aspirants députés n'est pas un hasard : on ne le sait pas forcément, mais les résultats obtenus aux élections législatives conditionnent l'accès des partis politiques à un financement public.
Pour une formation politique, le montant de l'aide étatique dépend de deux critères :
L'enveloppe
annuelle globale de l'État pour cette tranche s'élève à un peu plus de
40 millions d'euros, répartie entre les partis en fonction de leur
nombre de parlementaires. Un député rapporte environ 44 000 EUR par an à son parti.
- Le nombre de voix recueillies
Les
partis dont les candidats feront un score de plus de 1% dans au moins
50 circonscriptions recevront 1,70 EUR par an et par voix obtenue, jusqu'aux prochaines élections législatives. Tous les ans, l'État dépense à ce titre quelque 35 millions d'euros.
En
2011, l'UMP a touché grâce à ces deux mécanismes d'aide publique 30
millions d'euros, le PS près de 23 millions, le Parti communiste
français un peu moins de 4,5 millions, Europe-Écologie Les Verts 2
millions et le FN 1,7 million.
L'enjeu pour les moyennes et petites formations politiques est de présenter le plus de candidats possible aux élections législatives, afin de maximiser leurs chances d'obtenir le financement. Cette stratégie est pourtant risquée.
Depuis la réforme du quinquennat présidentiel de 2000, la tendance pour les législatives est plutôt au vote utile.
Organisées dans les semaines qui suivent la présidentielle, ces élections ont jusque là toujours servi à attribuer une majorité au Chef d'État fraichement élu, au détriment des petits partis politiques.
Jackpot ou banqueroute, la survie financière d'une petite formation politique peut ainsi se jouer aux élections législatives à quelques voix près.
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