VERITE

"Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent." André Gide

"Il ne faut pas dire toute la vérité, mais il ne faut dire que la vérité." Jules Renard

"La vérité est le soleil des intelligences." Luc de Clapiers

"Je me sens parfaitement honnête homme, c'est-à-dire dévoué, capable de grands sacrifices, capable de bien aimer et de bien haïr les basses ruses, les tromperies."

La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle.

G. Flaubert

"Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité." Charles De Gaulle (Mémoires)

Times

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samedi 16 juin 2012

Le PRG à moins de 2%...

Selon les chiffres publiés sur le site qui s'était endormi depuis plus d'un mois (du 13 mai au 14 juin) :

http://www.jean-francois-moutet.com/ :

Une bonne partie des candidats du PRG s'est pris une belle taule à l'image de celle de Xavier Bertelle. 

Ils ont du mal à passer la barre des 2 % !

 Voici la liste des heureux gagnants :

30- Gard

  • 6è circonscription – Valérie PEZET – candidat(e) PRG – 1,18% – soit 521 voix

34 – Hérault

  • 6è circonscription – Florence BRUTUS – candidat(e) PRG – 1,18% – soit 593 voix
  • 8è circonscription – Philippe THINES – candidat(e) PRG – 1,32% – soit 616 voix

37- Indre et Loire

  • 2è circonscription – Gérard GUERTIN – candidat(e) PRG – 0,84% – soit 425 voix

54- Meurthe et Moselle

  • 2è circonscription – Philippe GIUMMELLY – candidat(e) PRG – 0,61% – soit 247 voix
  • 6è circonscription – Xavier BERTELLE – candidat(e) PRG – 1,41% – soit 653 voix

57- Moselle

  • 8è circonscription – Salah HAÏDAS – candidat(e) PRG – 0,94% – soit 391 voix

62- Pas de Calais

  • 7è circonscription – Charles FRANCOIS – candidat(e) PRG – 1,13% – soit 532 voix



76- Seine Maritime

  • 2è circonscription – Chantal MENARD – candidat(e) PRG – 0,82% – soit 449 voix

77- Seine et Marne

  • 3è circonscription – Yannick GUILLO – candidat(e) PRG – 0,91% – soit 386 voix
  • 8è circonscription – Jean CALVET – candidat(e) PRG – 1,83% – soit 804 voix

90- Territoire de Belfort

  • 1è circonscription – Saïd MEFTAH-EL-KHAIR – candidat(e) PRG – 1,04% – soit 293 voix
  • 2è circonscription – Gabrielle DOMIN – candidat(e) PRG – 0% – soit 0 voix

92- Hauts-de-Seine

  • 4è circonscription – Meenuka VINAYAGAMOORTHY" – candidat(e) PRG – 0,52% – soit 198 voix
  • 9è circonscription – Christian BOUCHET – candidat(e) PRG – 0,45% – soit 162 voix  

Français établis hors de France

  • 1 è circonscription – Stéphanie BOWRING – candidat(e) PRG – 1,04% – soit 328 voix
  • 2è circonscription – Thérèse MARIANNE-PEPIN – candidat(e) PRG – 1,03% – soit 119 voix
  • 3è circonscription – Ezella SAHRAOUI – candidat(e) PRG – 0,37% – soit 67 voix
  • 4è circonscription – Nadia BOURAHLA – candidat(e) PRG – 0,78% – soit 181 voix
  • 5è circonscription – Muriel GUENOUX – candidat(e) PRG – 0,78% – soit 124 voix
  • 6è circonscription – Laïla BARKI – candidat(e) PRG – 0,49% – soit 113 voix
  • 7è circonscription – Sylvie OLYMPE-MOREAU – candidat(e) PRG – 0,84% – soit 176 voix
  • 8è circonscription – Corinne ROUFFI – candidat(e) PRG – 0,75% – soit 108 voix
  • 9è circonscription – Aïcha GUENDOUZE-OYONO – candidat(e) PRG – 1,15% – soit 194 voix
  • 10è circonscription – Saliha AYADI – candidat(e) PRG – 0,84% – soit 177 voix
Cela pourrait être risible, si cela ne coutait pas de l'argent aux contribuables...

A voir sur :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/06/1370203-combien-rapporte-une-candidature-aux-legislatives.html

En moyenne, chaque circonscription accueille 10 candidats. Le record est établi dans la 8e circonscription de Paris, avec pas moins de 23 candidatures.

L'abondance des aspirants députés n'est pas un hasard : on ne le sait pas forcément, mais les résultats obtenus aux élections législatives conditionnent l'accès des partis politiques à un financement public.

Pour une formation politique, le montant de l'aide étatique dépend de deux critères :
  • Le nombre d'élus
L'enveloppe annuelle globale de l'État pour cette tranche s'élève à un peu plus de 40 millions d'euros, répartie entre les partis en fonction de leur nombre de parlementaires. Un député rapporte environ 44 000 EUR par an à son parti.
  • Le nombre de voix recueillies
Les partis dont les candidats feront un score de plus de 1% dans au moins 50 circonscriptions recevront 1,70 EUR par an et par voix obtenue, jusqu'aux prochaines élections législatives. Tous les ans, l'État dépense à ce titre quelque 35 millions d'euros.

En 2011, l'UMP a touché grâce à ces deux mécanismes d'aide publique 30 millions d'euros, le PS près de 23 millions, le Parti communiste français un peu moins de 4,5 millions, Europe-Écologie Les Verts 2 millions et le FN 1,7 million.

L'enjeu pour les moyennes et petites formations politiques est de présenter le plus de candidats possible aux élections législatives, afin de maximiser leurs chances d'obtenir le financement. Cette stratégie est pourtant risquée.

Depuis la réforme du quinquennat présidentiel de 2000, la tendance pour les législatives est plutôt au vote utile.
Organisées dans les semaines qui suivent la présidentielle, ces élections ont jusque là toujours servi à attribuer une majorité au Chef d'État fraichement élu, au détriment des petits partis politiques.
Jackpot ou banqueroute, la survie financière d'une petite formation politique peut ainsi se jouer aux élections législatives à quelques voix près.

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