Cette phrase de François Rabelais, souvent sujet de réflexions philosophiques, m'a incité à une déclinaison "farcie" à l'à peu prés :
Conduire sans conscience n'est que ruine de l'âne !
Je pense que vous m'avez tous très bien compris, pour qu'il ne soit point utile ni nécessaire de vous nommer l'âne * en question.
* selon le dicton tous les ânes ne s'appelleraient-ils pas Martin ?
Après ce début sous le signe de la gaudriole, passons à des choses beaucoup plus sérieuses.
En effet la conduite, au sens propre comme au figuré, d'un certain donneur de leçon nous inquiète ainsi que la complaisance dont il semble faire l'objet.
C'est pourquoi, nous avons sollicité l'avis de Monsieur Manuel Valls, notre nouveau ministre de l'intérieur. Nous lui avons demandé son avis sur le déroulement d'une procédure, qui je l'avoue nous a fortement surpris, procédure consécutive à un accident de la route peu banal pour ne pas dire hors du commun.
Il semblerait, selon nos toutes dernières informations, que les lignes blanches ne seraient pas non plus un problème pour cet individu, et ce en pleine circulation, en pleine ville, en milieu de journée et à proximité d'école et de lycée, bravo !
Voici ci dessous notre courrier :
Philippe
Mousnier
XXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXX
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Monsieur Manuel Valls
Ministre de l'Intérieur
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
lundi 4 juin 2012
Objet
; déroulement d'une procédure consécutive à un accident de la route
Monsieur
le Ministre,
je viens par la présente solliciter
votre avis sur le déroulement d'une procédure ou mieux encore vous demander comment celle-ci doit et
aurait du se dérouler.
Est
ce bien normal que pour un accident qui s'est produit le dimanche 27 mai au soir
vers 23h00 dans une zone résidentielle pavillonnaire d'une agglomération
urbaine de 30 000 habitants en Lorraine, accident qui a été la cause de la
destruction d'un mur et d'un panneau de signalisation ainsi que du véhicule,
est ce normal donc que le véhicule soit
resté encastré, jusqu'au
lendemain matin 6h00, tout en empiétant
sur la voie publique?
Le véhicule ayant semble-t-il été abandonné par son conducteur pour on ne
sait quelle raison. Les forces de l'ordre ne sont intervenues que le lendemain matin
soit plus de six heures après la collision est ce bien normal encore une fois?
Le propriétaire
du mur détruit aurait appelé les forces de l'ordre juste après l'accident.
Est ce normal que l'utilisateur habituel du véhicule,
une fois clairement identifié à l'arrivée des forces de police vers 6h00 le lundi matin (car il s'agit
d'un véhicule "personnalisé" loué utilisé dans le cadre de la
campagne électorale), ne soit amené à
s'expliquer que plusieurs heures après l'enlèvement du véhicule, soit en
tout plus de quinze heures après les faits
?
Est ce normal enfin
que, dès lors que l'utilisateur habituel du véhicule reconnaissait être
l'auteur de cet accident, il ne soit pas
pratiqué sur sa personne ni de test d'alcoolémie, ni de prise de sang, ni test de dépistage d'usage de produits
stupéfiants même plus de quinze heures après ? Nous voyons chaque semaine des reportages où les forces de l'ordre traquent les chauffards avec moult moyens et là rien, est ce bien la procédure habituelle ?
Je m'étonne du traitement "particulier" dont a fait l'objet ce conducteur et du suivi "étonnant" de cette affaire d'accident
de la route d'autant plus qu'il est un des candidats aux législatives dans la 6ème
circonscription de Meurthe et Moselle ! Ne sommes nous pas en campagne, Monsieur
le Ministre, pour une République irréprochable ?
Il me semblait qu'il était d'usage pour les forces de
l'ordre en cas de destruction du bien
d'autrui et d'accident sérieux de la circulation de s'entourer du maximum
d'éléments, pour prendre le maximum de
précautions et tout éclaircir.
C'est pourquoi Monsieur le Ministre, je me suis permis en tant que simple citoyen, néanmoins
responsable, de vous interroger sur le
déroulement de cette procédure en sollicitant humblement votre avis.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre,
l'assurance de ma parfaite considération.
Philippe Mousnier
Voilà notre courrier nous attendons la réponse en espérant que celle de notre nouveau ministre soit aussi rapide que celle que nous avions reçue de Monsieur Michel Mercier Ministre de la Justice et Garde des sceaux que nous avions interpellé à l'époque.
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