- Jean-François Moutet, Président (à vie ?) de SNI,
- Jean-François Moutet adjoint et vice président du CCAS,
- et de Jean-François Moutet candidat malheureux * aux cantonales 2011 battu à plates coutures par le candidat du PS Noël Guérard et celui du FN Jean Luc Manoury qui ont atteint eux le second tour.
Monsieur Henry LEMOINE
Maire
Mairie de et à
54700 PONT-A-MOUSSON
Monsieur le Maire,
Je vous découvre « populiste ». Car, ce sont ces mêmes arguments sur les « salons dorés du Palais Bourbon » qu’utilisent les populistes de tout poil pour parler de l’Assemblée Nationale.
Il me semble d’ailleurs que vous avez la mémoire courte, oubliant de préciser que vous vous êtes présenté comme suppléant en 1997 pour siéger à ma place (en tandem avec Guy Vattier) au Palais Bourbon.
Mais, Monsieur le Maire, il est sans doute plus facile d’attaquer en faisant diversion que de répondre aux questions posées. J’en reviens donc aux questions de fond. Pourquoi n’êtes-vous pas intervenu à la suite de mon courrier du 10 mars 2008, demandant au Préfet d’arbitrer pour rénover le Foyer de Procheville ? Comment pouvez-vous tolérer que la SEMPAM ne se préoccupe plus de ce qui se passe au foyer, car elle est protégée par une convention inique, qui a pour conséquence de faire payer, à des résidents, 303 € par mois de loyer une chambre dont la surface est inférieure à 9 m2, avec des locataires qui ne disposent que d’une cuisine, de 2 WC et de 2 douches pour 12 personnes ? Pourquoi n’avez-vous jamais proposé que la SEMPAM gère directement ce foyer, comme le font habituellement les organismes bailleurs ?
S’il est vrai que ce n’est pas aux autres locataires de payer pour la résidence sociale de Procheville, ne trouvez-vous pas anormal que ce soit à des locataires très modestes de financer tous les frais d’entretien et de rénovation de ce foyer, assurant de ce fait, l’entretien du bâtiment au profit de la SEMPAM ? Je souhaiterais que vous puissiez me fournir les bilans financiers des travaux effectués et financés au cours des dernières années par la SEM.
J’écrivais, dans mon courrier de mars 2008, que cette situation n’était « plus tenable », que je trouvais les « conditions de location indécentes » et que « les conditions de vie dans le quartier HLM de Procheville, étaient indignes d’une ville comme Pont-à-Mousson ».
Je pense que les résidents doivent être traités avec dignité, mais vous êtes mal placé pour dire que nous devons le faire hors de toute considération politicienne.
Je me réjouis, avec les résidents, que le Tribunal de Grande Instance ait choisi la solution du redressement et sachez que je soutiendrai le mandataire judiciaire pour qu’une solution durable soit trouvée. Mais, je suis d’accord avec Paul GIROUX, votre ancien adjoint et mon adversaire des dernières législatives, qui, en Conseil Municipal, a demandé pourquoi le maire de Pont-à-Mousson, par ailleurs Président de la SEMPAM, propriétaire des locaux, a laissé pourrir la situation depuis l’incendie de 2006.
Je vous fais cette réponse cinglante, car je n’ai pas apprécié votre façon de vous défausser. Je suis par contre, prêt, dès que vous aurez abandonné la polémique, à coopérer pour trouver une solution digne pour tous les résidents.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à mes sentiments les plus républicains, sans lustres ni dorures.
Bien à vous.
Jean-Yves LE DÉAUT
Préfecture de Meurthe-et-Moselle
Monsieur Hugues PARANT
Préfet
1, rue Préfet Claude Erignac
C.O. 60031
54038 NANCY CEDEX
Monsieur le Préfet,
J’ai reçu Michel GATTAUX, Trésorier de l’association de gestion de la résidence sociale de Procheville, à Pont-à-Mousson, qui s’inquiète du devenir de ce foyer.
La Société d’Economie Mixte SAIEM dépend de la ville de Pont-à-Mousson qui est le propriétaire de cet immeuble. La SAIEM et l’association de gestion de la résidence sociale ont proposé que des travaux financés dans le cadre de l’ANRU soient effectués.
Les services de l’Etat ont refusé le démarrage des travaux, indiquant que les plans ne tenaient pas compte d’une circulaire de 2006 sur les handicapés. Cette interprétation est contestée par la SAIEM qui indique qu’un certain nombre de studios sont dévolus pour des personnes à mobilité réduite et qu’ils correspondent aux besoins réels pour les personnes handicapées.
La DDE vous aurait demandé d’arbitrer entre les services de l’Etat, puisque la DDASS reconnaît le rôle très important de ce foyer pour accueillir non seulement des migrants, mais beaucoup de personnes aidées. L’association de gestion m’indique même qu’une étude sur la destruction totale et la reconstruction de ce foyer serait en cours.
Je souhaiterais que vous puissiez m’indiquer quelle décision vous comptez prendre, car les crédits de l’ANRU ne seront disponibles que dans le cours de l’année 2008 et que la situation devient aujourd’hui insupportable pour l’association de gestion qui continue à payer le même loyer à la SAIEM, alors qu’une partie du terrain qui lui a été affecté dans le bail est aujourd’hui attribuée pour la construction d’un centre cultuel islamique. Actuellement, elle survit parce qu’elle puise sur ses réserves et notamment sur les fonds qui lui ont été octroyés par l’assurance après l’incendie du foyer.
La situation réelle des occupants du foyer est difficile car ils ont des chambres dont la surface est inférieure à 9m2 et qu’ils ne disposent que d’une cuisine, de 2 WC et de 2 douches pour 12 personnes. Même si la situation s’est améliorée depuis l’arrivée de la nouvelle directrice, beaucoup de plaintes ont été déposées parce que des personnes venant de l’extérieur rentrent dans ce foyer. Des menaces ont même été proférées à l’encontre des résidants et du personnel de la résidence sociale.
Je voudrais également vous souligner que l’association de gestion connaît des difficultés parce que la SAIEM répercute tous les frais sur l’association de gestion. Cette situation n’est donc plus tenable. Je trouve également indécent de demander 300 €/mois pour vivre dans de telles conditions. Il est évident qu’une des solutions serait de recruter des gardiens, mais l’association n’en n’a pas les moyens.
Je m’étonne personnellement que cette situation perdure, car il faut très rapidement trancher. La plupart des habitants qui vivent dans ce foyer sont originaires de Pont-à-Mousson. Dans tous les cas, il faudra trouver une solution locale.
Je me permets, Monsieur le Préfet, de vous suggérer de visiter ce quartier après les échéances électorales actuelles. Les conditions de vie dans le quartier de Procheville sont aujourd’hui indignes d’une ville comme Pont-à-Mousson. C’est en réalité une véritable zone de non-droit et malgré les efforts de la police, il y a des trafics de drogue. De plus, un certain nombre de faits délictueux ont été répertoriés.
Je pense qu’il faudrait, en lien avec la mairie de Pont-à-Mousson, engager un plan de rénovation globale de ce foyer et de ce quartier de Procheville.
Je tenais, de manière très neutre à vous en parler. Je vous remercie, Monsieur le Préfet, de bien vouloir me donner votre position sur l’avenir de la résidence sociale de Procheville, car les 8 salariés qui y travaillent sont vraiment inquiets. De plus, les 97 résidents vivent dans des conditions qui, à mon sens, devraient être très largement améliorées.
En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien prêter à cette requête, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de ma considération distinguée.
Jean-Yves LE DÉAUT
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