Déjà
le contenu de plusieurs posts nous avait interpellés, tant nous étions
surpris par la qualité orthographique et le style épistolaire de
ceux-ci.
Nous
nous sommes alors doutés que le Dépité de Blenod (qui, y a nuitamment
explosé le mur du çon), Xavier Bertelle en "standbye" pour 2014, avait
encore sombré dans son travers informatique : le copié collé sur le web.
Non-cumul
: les sénateurs PS divisés tentent de «refermer la boîte à gifles» Si
le président du groupe PS, François Rebsamen, a affirmé
son opposition a une application immédiate du non-cumul, un
engagement de François Hollande, d’autres y sont prêts et ne souhaitent
pas d’exception pour les sénateurs. Tout devra être tranché par
une loi. C’est la rentrée aussi pour les sénateurs socialistes. Et
le premier d’entre eux n’a pas attendu de retrouver ses collègues pour
s’exprimer. En marquant clairement sa différence la
semaine dernière sur le cumul des mandats, le président de groupe
François Rebsamen a mis les pieds dans le plat. Il entend rester
sénateur et maire de Dijon jusqu’aux municipales de 2014 et «
plaide pour que les sénateurs qui représentent les collectivités
locales puissent garder leur mandat local ». Autrement dit, une
exception sénatoriale. Pour la première réunion de groupe, la
question du non-cumul n’a pourtant pas été évoquée. Ou alors sous
forme de blague. En préambule, évoquant les « longues vacances »,
François Rebsamen souligne qu’elles ont été un peu plus longues
pour ceux qui ne cumulent pas. Mais quand il demande à ses collègues
d’être présents pour les futurs textes à venir, un sénateur lance qu’il
ne vaut mieux pas cumuler pour ça… « Aubry est une
menteuse » On aurait pu imaginer François Rebsamen suivi comme un
seul homme par ses collègues socialistes du Sénat – nombreux sont en
situation de cumul – en réalité, on constate des nuances,
voire des divergences. Il y a certes le sénateur-maire de Lyon,
Gérard Collomb, qui a déjà affirmé qu’il ne se sentait « pas concerné »
par l’injonction de Martine Aubry d’abandonner un mandat
exécutif avant fin septembre, comme s’y sont engagés plusieurs
parlementaires par courrier. Il y ceux, comme Christiane Demontes, qui
partagent la position de François Rebsamen. « Il faut voter
une loi qui s’appliquera aux prochaines élections, en 2014 (date des
prochaines municipales et sénatoriales, ndlr). On ne va pas se tirer
une balle dans le pied », fait-elle valoir. Pour le
sénateur Luc Carvounas « François Rebsamen a raison ». Le sénateur
proche de Manuel Valls veut aller plus loin en « limitant dans le temps »
les mandats. Le débat cumul/non-cumul croise aussi les
divergences entre les pros et antis Aubry. Un sénateur, qui préfère
garder l’anonymat : « On se moque de la gueule du monde. Aubry cumule
aussi à Lille ! » Dans les couloirs, un autre lance : «
Demandez à Martine Aubry si elle a reçu beaucoup de lettres de
sénateurs s’engageant à lâcher leur mandat d’exécutif local. Pas
beaucoup. C’est une menteuse ! » La premier secrétaire avait évoqué
ces lettres lors de son discours à l’université d’été du PS. « On va
y arriver » Les sénateurs contre le non-cumul alors ? Ce n’est pas si
simple. Hier, deux présidents de commission du Sénat ont
pris position pour le non-cumul. « Un engagement (de mettre fin au
cumul des mandats) a été pris, il doit être respecté, ou alors il ne
fallait pas le prendre », a affirmé à l’AFP Jean-Pierre
Sueur, président de la commission des lois et… aubryste. « Si on
fait un cas particulier pour le Sénat, on dira que les sénateurs ne sont
compétents que pour les collectivités locales. Or il a
vocation a légiférer sur tous les sujets », explique aujourd’hui
Jean-Pierre Sueur. Pour Simon Sutour, président de la commission des
Affaires européennes, « il est faut de dire qu’une réélection
d’un sénateur sans mandat local est plus difficile ». Même chose, le
sénateur de la Nièvre, Gaëtan Gorce, n’est « pas sur la même position »
que son président de groupe et ne souhaite « pas
d’exception pour les sénateurs ». Mais plutôt qu’une application «
brutale », il préfère une application au « cas par cas ». Le sénateur de
Paris David Assouline, porte-parole du PS, défend «
l’engagement de Martine Aubry, de Jean-Marc Ayrault et de François
Hollande. Il est clair et net. (…) Il faut bien sûr être uni, (…) on va y
arriver », espère-t-il. Des juillet, autour du
sénateur de Seine-Saint-Denis Claude Dilain, une vingtaine de
sénateurs, dont Marie-Noëlle Lienemann, avaient déjà pris position
contre le cumul. Le non-cumul, pas tout à fait pour maintenant
Interrogé par Public Sénat à la sortie de la réunion, François
Rebsamen préfère parler du texte sur le logement que prépare le
gouvernement, que du débat sur le non-cumul, qu’il a pourtant
lui-même relancé. « Il ne pollue pas » le contexte politique, assure
le sénateur-maire de Dijon, « quand il y aura un texte de loi, on en
parlera ». Au moment où le gouvernement entre dans les
turbulences et tente de lutter contre le chômage, la sortie de
François Rebsamen a pu surprendre et paraitre décalée. Renvoyer à
l’examen du projet de loi permet, pour le moment, de calmer le
jeu. « Il faut une loi et vite pour refermer rapidement la boîte à
gifle aujourd’hui ouverte », réclame la sénatrice Laurence Rossignol,
membre de la Gauche durable. Elle ajoute : « Cela mettra
fin aux hésitations, aux tensions, et à l’impression que le cumul ne
concerne que la gauche. Mais la droite l’est tout autant ! » Le
président du Sénat Jean-Pierre Bel, interrogé dans le 22h de
Public Sénat mardi soir, se dit « sur la position de Jean-Marc
Ayrault, qui considère que c’est à partir de ce projet de loi que les
choses doivent se faire ». Il sera toujours temps d’en amender
le texte. La question du seuil d’application pour les communes, par
exemple, sera un sujet de débat. Il pourrait être « entre 3.500 et
20.000 », selon Simon Sutour. Les récalcitrants attendent la
loi pour lâcher leur mairie ou leur présidence de conseil général…
en 2014. Le non-cumul, ce n’est pas tout à fait pour
maintenant.
Cet "article" est une copie prise sur http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/non-cumul-s-nateurs-ps-divis-s-tentent-refermer-bo-te-gifles-306683,
une page publiée le 5 septembre 2012 où il est fait la promo de Jean Pierre Raffarin ancien vice président de l'UMP !
Pour ce
tout est bon pour pouvoir critiquer le PS et depuis 2008, pour quelques mesquins petits avantages
la bande de Pont à Mousson est
Partie Radicalement de la Gauche
et maintenant c'est
avec
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