Immobilisme à Pont-à-Mousson !
Une nouvelle année scolaire s’est ouverte sur Pont-à-Mousson
mais rien ne change vraiment. Les projets municipaux sont soit impopulaire,
soit bâclés. Il suffit de constater les problématiques soulevées par la « remise
à neuf » de la rue Victor Hugo. La gestion des trottoirs de celle-ci
revient à la ville. Une chose est sûre : il était grand temps que cette
voie mussipontaine soit refaite à neuf et permettent d’apprécier le charme de
la cité Duroc plutôt que de se
concentrer sur les crevasses et autres obstacles de l’usure du temps. Etre
jeune à Pont-à-Mousson se résume à avoir l’impression que rien n’a jamais
changé et considérer l’immobilisme comme phénomène structurel. Quelle surprise
pour ceux qui partent, pour leurs études, pour leurs emplois, de découvrir des
projets transformant, améliorant leur ville en permanence. Tout doit être
mouvant, à l’image du dynamisme d’une population française ambitieuse. Alors,
quand vous êtes jeune à Pont-à-Mousson et qu’une voierie du centre-ville est
remise à neuf, cela vous parait un projet démesuré ! On en oublierait
presque qu’il n’y a aucune infrastructures pour intégrer la jeunesse dans la
ville pionnière de l’université en Lorraine… Heureusement, nos nombreux voyages
locaux, nationaux, internationaux suffisent pour se rappeler du travail qu’il
reste à accomplir. Alors, cette rue, c’est mieux ? On pourrait critiquer
que le sol de celle-ci ne permettent pas une harmonie de la Place Thiers à la
Place Duroc soit de la gare à la place centrale de la ville, ou que le sol y
sera particulièrement dangereux lors des mois de l’hiver à cause de son
caractère lisse donc glissant mais là ne sont pas les principaux problèmes. Il
suffit de se balader sur les blogs locaux pour constater qu’au-delà du souci
esthétique que l’on peut remarquer, il en est un plus important. Les bâtiments
de France ont retoqués l’aspect stylistique de Henry Lemoine en assurant
l’obligation d’y laisser des pavés, tiens-donc et quelles sont les conséquences
possibles d’un tel oubli ? Une amende, payée encore par le contribuable !
Mr Lemoine et son équipe, membre d’une entité politique prônant la rigueur et
les coupes budgétaires semblent pourtant bien laxiste sur l’argent des
mussipontains ! Déjà qu’une somme avait été débitée pour un avocat dans
une affaire en justice contre un restaurateur local et une terrasse d’été.
Sincèrement, autant d’enfantillages, de négligence vous font vite devenir sage
à Pont-à-Mousson, aussi jeune soit-on, lorsque l’on se compare aux élus.

Un mardi de fin septembre s’est ouvert le premier conseil
municipal post-électoral 2012. Entre projet intercommunal peu maitrisé par le
premier magistrat, qui est intimement contre mais ne pouvant que se plier à la
loi, et un projet de pompe de chaleur désastreux écologiquement parlant, on se
rend vite compte que la droite de l’estrade raisonne avec 20 années de
retard ! On attendait un point sur la vidéo-surveillance prônée dans la
presse locale quelques jours auparavant par le maire de la cité Duroc. Rien. En
tout cas, comme en 2008, nous réaffirmons notre désaccord avec ce projet !
Celui-ci n’a que pour but de camoufler le manque d’effectif de policiers
municipaux et veut transformer la ville en une télé-réalité gigantesque. Ce
n’est pas sérieux et les résultats démontrent l’inutilité d’une telle
installation. Sur un plan éthique, économique et sécuritaire, ce projet est
nocif. Par contre, si la droite de Pont-à-Mousson tient tant à l’utilisation de
la vidéo, peut-être pourrait-on enfin avoir droit à la diffusion des conseils
municipaux par la télévision locale ? Nous rappelons que la mairie n’est
toujours pas accessible aux personnes handicapées : privées dans tous les
cas de conseil municipal, cela est bien dommage pour une réunion ouverte à tous ….
sur http://fdg-pam.blogspot.fr/2012/10/immobilisme-pont-mousson.html
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