La position de Xavier Bertelle sur le rapport Jospin en général et sur le cumul des mandats en particulier
me rappelle cette caricature parue dans Charlie Hebdo ou Hara Kiri pendant mai
68 (deux magazines hebdomadaires d’extrême droite comme chacun sait).
Une petite bd où on pouvait voir un "gauchiste" à cheveux longs
en action avec un mégaphone inciter les manifestants à casser et brûler toutes
les voitures rencontrées sur le passage du cortège... jusqu'au moment où il s'interposait bras écartés entre les manifestants et une
magnifique berline anglaise avec ces mots "Pas celle là, camarades,
c'est la mienne !"
…"Le parti Radical
de gauche à un grand avantage démocratique, en effet il permet à ses adhérents
sur certains sujets de société ou proposition de loi d'avoir des opinions
différentes, sans pour autant risquer l’exclusion."… XB sur http://www.xavierbertelle.com/article-mon-opinion-sur-le-rapport-jospin-112308795.html
Cela
s'appelle en fait la pagaille, le désordre, la chienlit ! Selon le dictionnaire
un parti se définit comme un groupe de personnes
défendant les mêmes idées, les mêmes intérêts. Donc soit on adhère à un parti on partage ses idées son programme et
on accepte toutes les décisions (prises en principe à la majorité des membres) même si elles
ne nous conviennent pas (en clair on la boucle) soit on démissionne, comme
par exemple Jean Pierre Chevènement.
…"Après lecture complète du rapport, la commission Jospin
recommande l'interdiction du cumul d'un mandat de parlementaire avec un mandat
d'exécutif local. ( les fonctions de maire, d'adjoint, de président et
vice-président des groupements de communes et de conseil général ou régional).
Les mandats de conseiller municipal, délégué communautaire, généraux ou
régional, sans fonction exécutive, ne sont en revanche pas concernée. Cette
limitation s'appliquerait aux députés comme aux sénateurs.
Autant je suis en
accord concernant les sénateurs (mais non rémunérés pour le deuxième mandat)
qui sont élus par les grands électeurs et de ce fait les premiers
interlocuteurs de ceux-ci, mais en désaccord concernant le mandat de député qui
doit être un mandat unique comme je l’ai écrit dans mes documents de campagne
lors des dernières élections législatives."… XB
Donc si
nous avons bien tout compris la position de Xavier Bertelle (anti cumulard mais pas
trop) car ses explications sont assez tortueuses voire nébuleuses et surtout peu concises ! Néanmoins nous en avons conclu ceci : un
sénateur pourrait sans problème
cumuler son mandat national avec un
mandat local même avec une fonction exécutive mais un député serait lui condamné au mandat
unique !
Mais
alors pourquoi cette différence ? Un
sénateur aurait-il moins d'influence moins de travail qu'un député ? Alors
que ses indemnités son plus importantes, que son mandat est de 6 ans contre 5
ans et sans aucun risque d'une
quelconque dissolution par le Président
de la République !
Cela
serait-il lié au mode de scrutin, fait au
suffrage indirect (élu par les grands électeurs, collège formé de certains
élus du département) ? Nous ne voyons pas très bien la logique républicaine et
démocratique de cette position.
Nous, nous
serions plutôt de l'avis contraire, car le
sénateur n'étant pas élu directement par le peuple il ne doit pas être à la tête ou être un membre important d'un exécutif
local, où son influence pèse directement sur les personnes élues qui sont censées l'élire.
La
position de Xavier Bertelle sur le " je cumule moi non plus"
selon que vous soyez sénateur ou député nous semble plus motivée par les faits
suivants :
- d'une part Jean Michel Baylet le président du PRG est sénateur super cumulard donc à être pour le mandat unique Xavier
Bertelle désavoue son président,
- et d'autre part pour des raisons de basse
politique politicienne locale incluant
des alliances avec l'UMP Henry Lemoine diligentées par son mentor le
Sieur Moutet (ex socialiste) le PRG mussipontain et ses quelques membres n'ont pas d'autres ennemis que les socialistes mussipontains, le député Jean Yves Le Déaut également vice
président du conseil régional de Lorraine et son suppléant le conseiller régional et municipal de Pont à Mousson Julien Vaillant.
Nous, nous ne voyons là que les babillages d'un pâle serveur de tambouille électorale et non une réflexion impartiale fondée et honnête d'un candidat à la députation. Mais heureusement les électeurs de la VIème ont vu clair et n'ont pas été abusés par les gaudrioles et les effets de manche d'un défonceur de mur doublé d'un pugiliste des rues.
Et donc pour conclure tout ce qui peut être fait pour discréditer ces personnes et leurs actions doit être entrepris. Ensuite on tente de trouver une bonne raison, une certaine logique, comme dans la maxime de la fable "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage" !
A ce petit jeu là, les bons républicains démocrates radicaux du PRG mussipontain sont des experts qui sont passés maîtres en la matière.
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