Nous savons depuis 2005 que les sols et la nappe phréatique sont gravement pollués au niveau de l’ancienne SUTE. Nous savons également que les polluants concernés sont dangereux pour l’environnement et la santé.
Un programme de travaux complet a été établi dès 2007 pour dépolluer ce site et écarter les dangers vis à vis des populations.
Seulement rien n’a été engagé.
Depuis, des études de surveillance de la pollution (dans la nappe d’eau souterraine et dans les habitations proches) ont néanmoins été menées à la demande du Préfet.
Les habitants attendent toujours la dépollution effective du terrain et les résultats des analyses réalisées.
Dans ce contexte, l’Association de quartier BIEN VIVRE A SAINT MARTIN a demandé par écrit à la Mairie depuis avril 2011 qu’elle communique les résultats des analyses réalisées et les perspectives de dépollution.
Suite à l’organisation d’une action symbolique de plantation d’un arbre le 25 juin 2011 par les habitants sur le terrain pollué, après de nombreuses relances, notre association a obtenu que la ville nous communique enfin le rapport d’analyses rédigé par la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement de Lorraine (DREAL).
Nous pouvons lire notamment parmi les conclusions que :
« Les mesures réalisées sur les milieux confirment la pollution notable des eaux souterraines par des composés halogénés volatils et des remontées de gaz du sol pouvant laisser craindre un risque pour les occupants de certaines habitations riveraines du site pollué. »
Les populations riveraines ont été exposées à des polluants chimiques particulièrement toxiques. Même si les teneurs dans l’air ambiant des maisons est jugé globalement peu élevé, nous apprenons dans ce document que des travaux d’adaptation ont été réalisés sur deux maisons par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) : mise en place de ventilation, amélioration de l’étanchéité de la dalle pour éviter les remontées de gaz nocifs.
Une autre information importante concerne l’étendue de la pollution qui suit le sens d’écoulement de la nappe phréatique. La pollution souterraine se dirigerait donc depuis le cœur de l’ancienne SUTE, non pas parallèlement à la MOSELLE mais en direction de la place de TREY (voir extrait de plan reprenant approximativement les données de l’étude).
Les rues touchées par la pollution sont : la rue du Quai, la rue Poncette, le bas de la rue du Camp, la rue Hanzelet, la rue Damais, la rue de Xon, l’impasse des Prémontrés, la rue Robert Schuman et l’avenue de Champagne. Or la plupart des habitants de ces rues n’ont pas été informés.
Le rapport conclut à nouveau sur le fait que des travaux de dépollution doivent être réalisées afin de supprimer les sources de pollution situées sur l’ancienne SUTE.
Les travaux, estimés à environ 1 250 000 € seront a priori financés par l’État et confiés à l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie).
Aucune date de démarrage des travaux n’est cependant communiquée.
L’association Bien Vivre A Saint Martin se réjouit que les services de l’État aient pris en main le dossier.
Nous resterons particulièrement attentifs à ce que les travaux soient engagés à très courte échéance au vu des risques encourus par les habitants concernés à l’aval du site. Nous engagerons toutes les démarches nécessaires en ce sens dans les prochaines semaines.
Nous continuons de penser que la ville doit organiser au plus tôt une réunion publique d’information à laquelle doivent être conviés tous les habitants des rues concernées par la pollution, bien au delà des riverains directs
Infos : Rapport ADEME en ligne ici
Arrêté préfectoral en ligne ici
et informations chlorure de vinyle ici
Rapport bien gardé au chaud (synonyme ou équivalent à tenir secret dans le langage de la ville de Pont à Mousson).
Pont à Mousson vous savez cette ville qui se targue d'être la halte obligée d'une foule incommensurable de plaisanciers et de camping-caristes prodigues et dépensiers... C'est cette même ville qui a à sa tête un dénommé Henry Lemoine ( Monsieur 24% des inscrits) qui aurait un sens aigu des responsabilités...
Pour vous en faire une idée voir le commentaire ci dessous sur la demande de communication du dit rapport :
BVSM dit :
Précisions :
N’ayant pas obtenu de réponse à nos demandes d’informations, il nous a semblé logique de solliciter à nouveau la mairie (1ère demande officielle par courrier du 12 avril toujours sans réponse) afin qu’elle communique les résultats d’analyses de la pollution aux habitants et nous autorise à consulter le rapport rapidement.
Après 3 contacts téléphoniques en une semaine les services de la ville ont fini par nous demander de faire part de notre visite prévue les 6, 7 ou 11 juillet par écrit, le temps de mettre la main sur les documents (visiblement bien gardés). Ce courrier (voir copie en lien dans article ci-dessus) a été remis le 7 juillet.
N’ayant pas de nouvelles le 11 juillet, nous avons recontacté le cabinet du Maire où il nous a été indiqué que le rapport ne nous serait pas mis à disposition, ceci sur conseil de la Préfecture, dans l’attente d’une toute prochaine réunion publique.
De même, un courrier de réponse à notre sollicitation était a priori à la signature………….;
Nous avons immédiatement contacté les services de la préfecture qui ont démenti avoir délivré une tel conseil à la ville. La ville refusant, ils vont eux-même nous mettre à disposition ces informations.
Nous attendons toujours le courrier signé de la mairie répondant à nos diverses sollicitations, dont celle d’une demande de rendez-vous.
C’est bien compliqué, n’est-ce pas ?
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