PERDU DE VUE ???

J'ai disparu...

du site du P.R.G.

de Pont A Mousson…

Dois-je m'en attrister ou m'en féliciter?

Je peux m'en attrister au premier chef, car il est désolant, navrant, inquiétant de voir de soi-disant "hommes politiques" ayant des prétentions plus que concrètes pour notre cité, avoir des convictions, des propos, des positions, des écrits  qui fondent comme neige au soleil  et qui font de beaux feux de paille !

Les membres du  PRG mussipontain sont,  selon moi et là c'est le chimiste qui parle, semblables aux produits amphotères qui  sont à la fois acides et basiques, souvent assez proches du PH neutre de 7. Pour faire simple et assez dans la caricature on pourrait dire qu'ils marchent à voile et à vapeur.

Il est très triste en effet de voir des convictions, qu'elles quelles soient, s'évaporer et des principes se sublimer pour disparaître en fumée en quelques petites minutes. Cela m'inquiète en tant qu'observateur car si ces candidats mussipontains  pratiquent si bien  la samba politique du un pas en avant un pas en arrière, que vont penser ou mieux que doivent penser les électeurs censés leurs donner leurs suffrages ?  Il est vrai que ce genre de pratiques peut en partie expliquer le désintérêt, voire le dégoût des citoyens, envers les 'politiques" en particulier et en général la politique, qui pourtant dans son étymologie la plus sacro-sainte est la science de la ville. Cela explique aussi l'abstention massive que connaît aujourd'hui notre commune.

Je peux m'en féliciter, après quelques réflexions, car disparaître de la liste des articles de ce site peut être assimilé selon moi  à une rédemption, une libération. En effet sur ce site où,  hormis la rediffusion de la revue de presse, et de la reprise des informations nationales par un simple clic et un copier-coller, le niveau des propos, leurs thèmes et  leurs sujets,  leurs fondements et la nuance des intervenants locaux  n'élèvent pas le débat, sans parler de la torture orthographique et grammairienne qu'il nous faut subir à chaque lecture. Ce ne sont que bavardages  et clabaudages restants astucieusement dans le flou et le vague de la désinformation, comme au bon vieux temps du rideau de fer.

Pour m'en consoler je pense à ce vers, oh combien fort  à propos de François de Malherbe, "Et, rose elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin." 

Il est des sites où il peut être bon de disparaître, on s'en sent un peu mieux après.